Les fleurs comestibles

Manger des fleurs n’est pas un phénomène nouveau. Déjà à l’antiquité grecque, les Romains vénéraient la bourrache et le souci pour leurs vertus gastronomiques. Au Moyen Âge, les roses tenaient une place importante sur les tables des rois. En Extrême-Orient, plus particulièrement au Japon, un grand nombre de délices repose encore sur l’utilisation des fleurs. Ainsi, au fil des siècles, les fleurs ont été utilisées de nombreuses façons ; fraîches, séchées ou sous forme de poudre, elles ont servi à orner et parfumer différents mets ainsi qu’à soigner plusieurs maux.

Bien qu’ayant mille et une utilisations tant horticoles, médicinales, esthétiques que gastronomiques, l’usage des fleurs, principalement en alimentation, a décliné au XXe siècle. On constate toutefois, depuis quelques années, la tendance inverse. Les fleurs reviennent aujourd’hui en force dans les cuisines pour orner et parfumer une foule de plats, notamment en fine cuisine. Les chefs cuisiniers les emploient fraîches, confites, séchées ou en infusion pour leur belle palette de couleurs, de formes, de textures, de fragrances et de saveurs.

Les nutriments

D’un point de vu plus santé, le potentiel en micronutriments des fleurs comestibles est intéressant. Elles apportent plusieurs vitamines et minéraux aux plats auxquels on les ajoute. Certaines contiennent de la vitamine C en quantité élevée, comme la capucine. D’autres sont riches en pigments caroténoïdes et anthocyanes protecteurs, telles la bourrache et le souci. Mais attention, toutes les fleurs ne sont pas comestibles!

Selon la variété, on peut transformer et consommer les fleurs de diverses façons:

  • Fraîches
  • Confites
  • Cristallisées
  • Beurres ou huiles aromatisés
  • Tisanes
  • Thés
  • Limonades
  • Salades
  • Soupes